La religieuse italienne ne se savait pas enceinte !

Deux religieuses devant la place Saint-Pierre au Vatican. – CHESNOT/SIPA

24.01.2015 à 17:29

Sœur Roxana Rodriguez est devenue bien malgré elle la religieuse la plus célèbre d’Italie. Cette nonne, originaire du Salvador, vit depuis 2012 dans un couvent catholique proche de la ville de Rieti, au centre de l’Italie. Hospitalisée pour de sérieuses douleurs abdominales, elle a accouché d’un petit garçon, rapporte le New York Post le 23 janvier 2015. Elle a baptisé l’enfant Francesco, en hommage au pape François.

La religieuse ignorait qu’elle était enceinte

Sœur Roxana Rodriguez affirme qu’elle ne savait pas qu’elle attendait un enfant. Elle avait mis sa prise de poids sur le compte de ses troubles digestifs, et elle pensait également avoir une infection urinaire.

Selon le journal italien Corriere della Sera, la nouvelle maman a confié à une assistante sociale qu’elle était comblée et qu’elle se sentait «plus l’étoffe d’une mère que d’une religieuse». «Je ne me sens pas coupable et je compte le garder et l’élever. C’est un cadeau de Dieu. Je suis cependant inquiète du retentissement de cette affaire. Je ne vais jamais pouvoir retourner au Salvador, encore moins à Rieti», a-t-elle ajouté.

Roxana Rodriguez va quitter le couvent

En effet, Roxana Rodriguez va probablement devoir retourner à la vie séculière. La mère supérieure du couvent a déploré que la nonne «n’ait su résister à la tentation». L’évêque de Rieti a pour sa part affirmé que la Salvadorienne devait quitter le couvent.

Des particuliers se sont déjà mobilisés pour aider la nouvelle famille en faisant des dons. Le maire de Rieti s’est aussi engagé à soutenir la jeune mère.

De son côté, la presse italienne spécule sur l’identité du père de l’enfant. Il pourrait être un amour de jeunesse de Roxana Rodriguez qu’elle aurait revu en mars 2014, lors d’un voyage dans son pays natal.
Source : 20 Minutes
Réflexion. 
De 2 choses l’une : ou bien les Media nous racontent n’importe quoi, ou bien la naïveté de cette religieuse salvadorienne est sans commune mesure. Il faut alors se demander comment il se fait que les instituts religieux maintiennent dans un tel état d’enfance prolongé des personnes qui veulent se dévouer ? Si on prête l’oreille aux rumeurs publiques, on pourrait donner raison à la seconde hypothèse tout en la restreignant à certains instituts, bien trop nombreux cependant. Le souci de rentabiliser une main d’oeuvre fraîche passe alors avant l’obligation de développer chez ces religieux une personnalité forte qui pourrait aussi se retourner contre le couvent lui-même dans la mesure où cette personne serait mieux en état de mesurer dans quelle situation elle se trouve. Elle pourrait alors reprendre sa vie  en mains, revenant sur des engagements pris un peu à la légère et sous influence. On a vu dans d’autres cas des jeunes filles orphelines prise alors en charge par un couvent et qui devenaient religieuses dans ce même couvent comme pour remercier celui-ci de les avoir accueillies aux pires moments de leur vie. Mais elles n’ont pu donner ce témoignage qu’une fois sorties du carcan dans lequel elles se sentaient emprisonnées. Certaines générosités se révèlent alors très intéressées !
http://www.20minutes.fr/insolite/1524695-20150124-italie-nonne-plaint-douleur-ventre-accouche-petit-garcon