Mois: juillet 2017

Irlande les couvents de la HONTE !

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Blanchisseuses de la Madeleine : ces Irlandaises forcées de laver… leurs “péchés“ !!!

Il faut qu’on sache comment des religieuses, des couvents entiers ont exploité des femmes et des filles sous prétexte de purification de leurs péchés. Culpabiliser les humains pour les obliger à la rédemption, voilà à quoi nous conduisent les errements d’une théologie inhumaine. On est loin des Béatitudes ! On est loin de Jésus ! Mais aujourd’hui encore et dans d’autres domaines, notamment celui du célibat des prêtres, c’est la même idéologie qui entraîne des comportements toujours aussi inhumains. Celles et ceux qui en ont souffert, compagnes, prêtres et enfants peuvent en témoigner !

Une blanchisserie de la Madeleine non identifiée, en Irlande au début du XXe siècle. ©Wikipedia

Une blanchisserie de la Madeleine non identifiée, en Irlande au début du XXe siècle. ©Wikipedia

800 cadavres de bébés ont récemment été identifiés dans une fosse commune près d’un couvent en Irlande. Ces enfants étaient ceux de jeunes filles tombées enceintes hors mariage et qui avaient dû s’en séparer en les confiant aux bonnes sœurs. Ce scandale fait ressurgir le sombre passé de l’Eglise catholique irlandaise face à ces femmes « aux mœurs légères », envoyées dans les « couvents de la Madeleine » entre 1922 et 1996, où elles vivaient comme des esclaves.

Pendant 70 ans, plus de 10 000 jeunes filles ont vécu dans des couvents où elles travaillaient gratuitement en tant que blanchisseuses. The « Magdalene Laundry » (La blanchisserie Madeleine) était une institution catholique qui visait la rééducation des fallen women, ces femmes perdues, qui avaient eu des relations sexuelles alors qu’elles étaient célibataires. Enfermées, elles étaient exploitées par les nonnes.

Se repentir à la façon de Marie-Madeleine

Le quotidien de ces pensionnaires était rythmé par les travaux de blanchisserie et les prières. Un travail incessant et humiliant afin de « laver leurs pêchés » de la même manière que Marie-Madeleine. Longtemps considérée comme une prostituée, les évangiles racontent qu’elle s’est repentie en lavant les pieds du Christ.

Mais peu de ces filles qui arrivaient dans les laveries étaient des prostituées. Elles pouvaient être de simples orphelines, souffrir de problèmes psychiatriques, avoir été arrêtées pour de petits délits, avoir été violées ou rejetées par leur famille.

Affiche du film The Magdalene Sisters

Affiche du film The Magdalene Sisters

L’Eglise, omniprésente dans le quotidien des Irlandais, veillait donc sur ces jeunes filles, contrôlait leur comportement et leur virginité jusqu’au mariage, afin qu’elles ne provoquent pas de scandales pouvant entacher l’honneur de leur famille. « Un accord tacite à été passé entre l’Etat et l’Eglise, afin qu’elle s’occupe de ces filles jugées immorales qui pouvaient nuire à la société ou représenter une charge », souligne Moira Dineen, journaliste irlandaise.

Quelques survivantes témoignent de ces années passées dans les couvents, où souvent leur nom était changé, voir remplacé par un numéro. « Quand je suis entrée là-bas, ma dignité, mon identité, mon nom, tout m’a été enlevé. J’étais inexistante, je n’étais rien, je n’étais personne« , se souvient Mary Norris. Pourtant les conditions de vie de ces femmes, sont à l’époque, ignorées des familles. « Les parents ne savaient pas ce qu’il se passait derrière les murs du couvent. Et de toute façon, ils ne seraient pas intervenus car ils voulaient se débarrasser de l’enfant qui leur avait causé des problèmes ». La honte jetée sur ces filles, entraîne alors leur oubli.

Mais en 2002, un film réalisé par Peter Mullan, The Magdalene Sisters raconte l’histoire de trois jeunes filles arrivées simultanément dans un couvent de la région de Dublin, dans les années 60. Pour la première fois ce douloureux passé irlandais est mis en images.

Dix ans plus tard, une autre oeuvre cinématographique, la magnifique Philomena de Stephen Frears, s’empare du non moins affligeant sujet des jeune mères célibataires irlandaises, obligées d’abandonner leurs enfants à des parents adoptants, par les religieuses qui les hébergeaient (ou plutôt les enfermaient) dans leurs couvents. Le réalisateur avait adapté l’histoire vraie d’une femme à la recherche de son enfant emmené de force des décennies plus tôt outre-Atlantique par de riches Américains en quête de leurs racines irlandaises, et racontée par le journaliste britannique Martin Sixsmith.

Une lente reconnaissance de l’Eglise et de l’Etat

Affiche du film Philomena

Affiche du film Philomena

L’histoire de ces blanchisseuses a en effet longtemps été passée sous silence en Irlande. « Le secret à été bien gardé entre l’Etat, l’Eglise et le Vatican. Ils ont essayé d’étouffer ce scandale », commente Moira Dineen.

Mais en 1993, quelques années avant la fermeture du dernier couvent, l’affaire avait déjà ressurgit. Un promoteur immobilier découvre à l’époque sur le terrain d’un couvent, les restes de plus de 100 pensionnaires dans des tombes sans noms.

En 2009 le gouvernement irlandais s’excuse officiellement auprès des enfants maltraités ou victimes d’agressions sexuelles dans les pensionnats dirigées par des frères, sœurs et prêtres catholiques. Mais il ne reconnaît pas les violences subies par les blanchisseuses de la Madeleine.  En juin 2011, le Comité des Nations Unies contre la torture publie un rapport sur les couvents de la Madeleine. Il met en cause l’Etat irlandais et demande une enquête détaillée ainsi qu’une procédure de réparation. Ce n’est que le 5 février 2013, que le sénateur Martin Mac Aleese va dénoncer le rôle de l’Etat irlandais dans cette affaire. Son rapport de plus de mille pages rend compte de la maltraitance des jeunes filles, des brimades des religieuses, mais surtout de l’implication du gouvernement qui aurait financé certaines de ces institutions et envoyé vers cet enfer au moins un quart des filles ayant travaillé dans les blanchisseries.

Jusqu’ici les autorités avaient nié leur responsabilité, rejetant la faute sur les bonnes sœurs. Le Premier ministre Enda Kenny décide alors de présenter ses excuses le 19 février 2013 devant le Parlement de Dublin, en présence de quelques survivantes: « Nous vous avons oublié. C’est une honte nationale, pour laquelle je le dis à nouveau, je suis profondément désolé ».

Quelques mois plus tard, le gouvernement annonce une compensation financière pour les victimes, en fonction du temps travaillé dans les couvents. Les sommes allant de 11.500 euros (pour une durée de travail de 3 mois), à 100 000 euros (pour un an). L’Etat évalue le montant total des dédommagements entre 35 et 38 millions d’euros.

Quant à l’Eglise irlandaise et le Vatican, ils semblent rester assez silencieux sur le sujet. En février 2014, les Nations unies ont demandé au pape François d’enquêter sur les violences sexuelles commises dans les institutions catholiques et notamment dans les couvents de la Madeleine, dénonçant le manque d’initiatives du Saint-Siège. Un article de l’Irish Times du  24 mai 2014, fait aussi part de la colère du groupe de survivantes contre l’Eglise. Celles-ci ne comprennent pas le refus des quatre congrégations religieuses qui dirigeaient des blanchisseries Madeleine, de contribuer à la compensation financière des victimes.

L’Eglise irlandaise est à nouveau montrée du doigt. Le gouvernement irlandais a annoncé le 10 juin 2014, la création d’une commission d’enquête sur les foyers catholiques qui hébergeaient les filles-mères. « Le Vatican devra communiquer, car d’autres scandales risquent encore d’éclater », assure encore Moira Dineen.

Poème extrait de : The Wild Rose Asylum

The Wild Rose Asylum: Poems of the Magdalen Laundries of Ireland, de Rachel Dilworth, Prix Akron de la poésie 2008.

The Good Irish Shepherds

I worked in silence in the steam,
purifying surplices, God’s own labour.
Pretty as a picture I was, dragged
from our front gate, ma and da
praying for my soul, urging penitence
because the priest had called me dirty.
Under a lash of leather, driven

to confession, soiled by the sperm
of Untermenschen wed to chastity,
I wept. Behind barbed wire and bars,
my baby torn from my bursting breasts,
I was beaten, shaved and shamed.
Outside, the boys were merrily bombing
the Black North’s prods to freedom,

Americans were tracing Irish roots.
In the Belgian Congo the Army were killing blacks
fed through terror of the Sisters of Mercy;
while in the Magdalene archipelago
we wept for years that were lost to us,
and wished that there were even more
we did not understand.

————

Traduction (Sylvie Braibant)

Les soeurs du Bon pasteur irlandais*

J’ai travaillé en silence dans la vapeur
à purifier des surplis, travail de Dieu lui même.
Jolie comme une image, j’étais trainée
depuis notre porte d’entrée,
priant pour mon âme, exhortée à la pénitence
parce que le prêtre m’avait qualifiée de sale.
Sous un fouet de cuir, menée

à la confession, contaminée par le sperme
de sous-hommes mariés à la chasteté,
j’ai pleuré. Derrière les barrières et les fils de fer barbelés,
mon bébé arraché de mes seins explosés,
j’ai été battue, tondue, et recouverte de honte.
Dehors, les garçons bombardaient joyeusement
l’Irlande du Nord protestante pour leur liberté,

les Américains retraçaient leurs racines irlandaises.
Au Congo belge l’armée tuait les Noirs
nourris à la terreur des Soeurs de la miséricorde ;
pendant que sur l’archipel des Madeleine
nous pleurions les années perdues,
et espérions qu’il y avait plus encore
que nous ne comprenions pas.

*L’auteur a détourné le nom Sisters of the Good Shepherd parce que ces terribles nonnes irlandaises prétendaient sauver les âmes des brebis égarées « par les tentations du monde ». Elles sont toujours aussi terriblement actives

A voir, à lire, sur le sujet des blanchisseuses…

Films :

The Forgotten Maggies, documentaire de Steven O’Riordan, 2009.
The Magdalene Sisters, Peter Mulla, 2002.
Philomena, Stephen Frears, 2014.

Livre:

Kathy O’Beirne, L’enfer de Kathy, J’ai vécu six ans chez les Magdalene Sisters, Pocket, 2012. Autobiographie d’une femme témoignant de son enfance passée dans un foyer, un hôpital psychiatrique puis au couvent.

Pièces :

The Magdalen Whitewash, pièce écrite par Valerie Goodwin et jouée au Draíocht Arts Centre in Dublin, 2002.

Eclipsed, pièce écrite par Patricia Burke-Brogan sur les blanchisseries

Pour le droit à l’avortement partout en Europe !

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APPEL Européen / Avortement, les femmes décident !  

Pour le droit à l’avortement partout en Europe !  

Pour signer : avortement-libre-en-europe@rezisti.org 

Mobilisations partout en Europe autour du 28 septembre 2017  

Vos délégations sont attendues à Bruxelles le 28 septembre 2017  

En solidarité avec l’ensemble des femmes européennes, après la lutte exemplaire des femmes espagnoles en 2014, polonaises en 2016, nous exigeons que les droits des femmes, la liberté à disposer de son corps, le droit à l’avortement et à la santé soient respectés dans tous les pays européens et inscrits comme droits fondamentaux pour l’égalité en Europe.

 

Aujourd’hui, le droit à l’avortement au sein de l’Europe relève de la compétence de chaque Etat. Interdit à Malte, sous hautes contraintes en Irlande, en Hongrie et en Pologne, le droit à l’avortement, même légalisé est, peut ou pourrait être remis en question par le maintien de la clause de conscience des médecins (Italie), l’absence de structures hospitalières adéquates (Grèce, Bavière), les restrictions de personnels et les suppressions des centres pratiquant l’avortement lors de restructurations hospitalières (France), et, dans tous les pays, par l’élection de gouvernements réactionnaires, conservateurs et rétrogrades.

 

Nous réaffirmons que :

  • L’accès à l’avortement est un droit ;
  • L’avortement est un choix personnel – mon corps m’appartient, je choisis ma vie ;
  • Des moyens financiers doivent être donnés pour que les centres pratiquant l’avortement et les centres de planification soient accessibles à toutes sur les territoires ;
  • Des campagnes tous publics sont nécessaires ;
  • L’éducation à la vie sexuelle doit être prodiguée à toutes et à tous pour qu’elles et ils puissent avoir des choix libres et éclairés ;
  • La formation aux techniques d’avortement et à l’accompagnement doit faire partie intégrante de la formation initiale des professionnel/les de santé ;
  • La clause de conscience des professionnel-les de santé doit être supprimée ;
  • Les délais légaux pour avorter doivent être harmonisés sur ceux des pays les plus progressistes en Europe et les États doivent dépénaliser totalement l’avortement.

 

Nous appelons à la construction d’une mobilisation européenne autour du 28 septembre 2017, journée internationale du droit à l’avortement, où chaque pays inscrira ses revendications en vue d’une harmonisation européenne pour le respect des droits des femmes.

 

Premières signatures

 

France : Marche Mondiale des Femmes France, Le Planning Familial, CADAC, ANCIC, La CLEF, Collectif Tenon, CNDF, Les effronté-es, Osez le Féminisme, Femmes Solidaires, Nuit Féministe, Regards de Femmes, Ligue du droit International des Femmes, Nous d’abord Pologne, Alliance des Femmes pour la Démocratie, Ruptures, Réseau Féministe Ruptures, Elles sans Frontières, Assemblée des Femmes, Chiennes de Garde, FEMEN, Coordination Lesbienne en France, FièrEs, Libres MarianneS, Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté (LIFPL), Encore féministes !, Organisation Femmes Égalité, Association nationale des Etudes féministes, Fédération Nationale des Centres d’Information sur les Droits des femmes et des Familles, MMF 26/07, MMF Midi-Pyrénées, MMF PACA, MMF22, Collectif Midi-Pyrénées pour les Droits des Femmes, Caféministe 26/07, Bagdam Espace lesbien Toulouse, Réseau féministe 37, APIAF, Collectif 84 Droits des Femmes, Emission Femmes Libres Radio Libertaire, Centre de conseil familial de Nouméa, PF35, Collectif 13 Droits des Femmes : Centre Evolutif Lilith, Céramistes et Artistes de Lilith, Dis-formes, Evreux 13, Femmes Solidaires13, Forum Femmes Méditerranée, Images & Paroles, Les Ailes de Siligi, Mouvement de la Paix, Mouvement Jeunes Femmes, SOS Femmes 13, Sylka Beauté Santé, Osez le féminisme 13, 3 G, Association Pleiraa Grenoble, Commission féministe EELV, Zeromacho, Mouvement de l’Economie solidaire, Ligue des droits de l’Homme, Europe solidaire sans frontières (ESSF), FSU 13, SNUipp-FSU 13,  Coordination nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, Fasti, Attac France, Attac Toulouse, Union Syndicale Solidaires, CGT, CFDT, FSU, UNEF SNPES Pjj, SUD Santé Sociaux, Solidaires31 et SUD santés sociaux 31, Réseau Syndical international de Solidarité et de Luttes, CGT, CGT Santé et Action sociale, PCF, MJCF, Ensemble, Alternative Libertaire, NPA, Alternative et autogestion, Sauvons l’Europe……

Pologne ,  Association Défense de la Démocratie en Pologne (ADDP), DOK Democracy is OK, Federacja na rzecz Kobiet i Planowania Rodziny, TAK Trójmiejska Akcja Kobieca, Stowarzyszenie Aktywne Kobiet, Stowarzyszenie Kongres Kobiet, Wielka Koalicja za Równościa i Wyborem  …

Belgique : Parti des travailleurs de Belgique (PTB), Marche mondiale des Femmes Belgique/ Wereldvrouwenmars vzw, Université des femmes , Synergie Wallonie, Flora, Firefec , Comité international péruvien, Le Monde selon les femmes, Caravane féministe, Lobbying européen des Femmes, CSC, Sensoa, Centre d’Action Laïque de la Province de Liège, Campagne ROSA…

Suisse : Marche Mondiale des Femmes Suisse ;

Allemagne : Dziewuchy Dziewuchom Berlin

Royaume-Uni : KOD UK, Family Planning Association

Royaume-Uni : KOD UK

Espagne : Federación Planificación Familiar Estatal, Acai, Asociación de Mujeres Separadas y Divorciadas de Asturias, Tertulia feminista les comadres Gijon Asturias, Lideresas de los Centros de May, Grupo de Acción Feminista de Alcorcón –GAFA Madrid, las Mujeres/ Women´s Rights Advisor Madrid Alianza por la Solidaridad….

Catalogne : Associació de Planificació Familiar de Catalunya i Balears

Serbie : SRH

Albanie : Albanian Center for Population and Development

Lituanie : Family Planning and Sexual Health Association

Portugal : AFP

Arménie : Family Health Care Network Charitable NGO & Pan-Armenian Family Health Alliance CSO

Roumanie : SECS

Estonie : Sexual Health Association

Tadjikistan : Tajik Family Planning Association

Autriche : Planning Familial

Suède : RFSU

Monténégro : CAZAS

Chypre : Family Planning Association (CFPA anish Family Planning Association,

Turkey : World March of Women Turkey, ‘Abortion is a Right Decision is up to Women’ Platform, Izmir Women’s Platform, KESK Women’s Assembly, DSD Women’s Assembly, Antalya Women’s Consultation Center and Solidarity Association, Bodrum Women’s Solidarity Association (BKD), BEKEV, Cappadocia Women’s Solidarity Association, ÇEKEV, Demir Leblebi Women’s Association, Gender Studies Collective (GEN-DER), Independent Women’s Association-Mersin, Independent Women’s Initiative, Karya Women’s Association, KAZETE-Independent Women’s Gazette, NAR Women’s Solidarity, New Democrat Women, Purple Roof Women’s Shelter Foundation, TJA, Women for Women’s Human Rights-New Ways, Women’s Studies Association, Women Writers’ Association, Büro Emekçileri Sendikası Diyarbakir Subesi, Tum Bel-Sen diyarbakir Subei, Mardin Kadin Platformu, Diyarbakir Kadin Akademisi, Toplumsal Cinsiyet Eşitliği Platformu- Kuzey Kıbrıs, Eğitim Sen MARDİN Şubesi/ Mardin, Tüm Bel-Sen Mardin Şubesi/ Mardin, SES Mardin Şubesi/ Mardin, TMMOB Diyarbakır İKK Kadin, TJA -Tevgera Jinên Azad/Free Women’s Movement

Italie : WILPF  Italie

 

 

Hommage au Père Hamel assassiné. Paix, dignité, savoir vivre ensemble…

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Dans son discours sr place le 26 07 17, savant numéro d’équilibriste faisant l’éloge de la religion pacifiée et de sa continuité avec les valeurs républicaines, le président de la République s’est adressé en premier lieu à l’Eglise de France, pour la « remercier » de « l’exemple » de charité et de pardon donné à l’été 2016. Les Français, assure Emmanuel Macron, ont « reconnu une part d’eux-mêmes » dans la figure du père Hamel et dans la réaction des responsables religieux. 

Assassinat du père Hamel : « Au sein de la paroisse, ce drame nous a fait grandir »

 

Voici le texte de l’intervention du chef de l’Etat.

  • Emmanuel Macron, président de la République :

« En assassinant le père Hamel au pied de son autel, les deux terroristes ont certainement cru semer, parmi les catholiques de France, la soif de vengeance et de représailles. Ils ont échoué. Et mon premier mot sera donc pour remercier l’Eglise de France. Monseigneur Lebrun ici présent, les catholiques de France ; les sœurs de Saint-Vincent de-Paul, et en particulier sœurs Hélène, Danièle, Huguette, qui étaient présentes ce jour-là, si courageuses ; les paroissiens de Saint-Etienne-du-Rouvray, et notamment Monsieur Coponet, qui a été blessé gravement, et son épouse. Je les remercie tous d’avoir trouvé dans leur foi et leurs prières la force du pardon. Je vous remercie, vous tous et toutes qui êtes là, habitants de Saint-Etienne-du-Rouvray, d’avoir donné à toute la France le même exemple, d’avoir refusé cette soif de vengeance et de représailles, d’avoir ensemble, dès les premières heures, choisi ce chemin d’avenir.

En ces temps troublés, où tant de vos frères, où tant de nos concitoyens subissent le terrorisme, certains la persécution, vous restez d’inlassables artisans de la paix. Et l’exemple d’apaisement que vous avez offert à la France appelle toute notre gratitude. Ces deux meurtriers voulaient non moins certainement exacerber la peur des Français, déjà tant éprouvés par l’attentat du 14-Juillet à Nice, et grâce à vous, là encore, ils ont échoué. Mieux, ils ont rappelé à tous les Français que la République n’est pas le règne du relativisme. Au cœur de nos lois et de nos codes, forgés par l’histoire, il est une part qui ne se négocie pas, il est une part sur laquelle on ne porte pas la main, une part, j’ose le mot, sacrée. Cette part, c’est la vie d’autrui. Mais c’est aussi tout ce qui nous rend humains : l’amour, l’espérance, le don de soi, l’attachement aux siens et à ses racines, le goût de l’autre.

De tout celale père Hamel était l’incarnation même, dans la discrétion et le respect scrupuleux de sa charge. En profanant sa personne, son église et donc sa foi, ses assassins ont attenté à ce lien profond qui unit les Français, qu’ils soient croyants ou non, catholiques ou pas. Alors ce lien nous est apparu dans toute sa force. Le visage de Jacques Hamel est devenu le visage qui, en nous, refuse cette culture de mort et ce terrorisme arrogant. Le sourire de Jacques Hamel est devenu ce sourire de résistance, celui de l’humanisme qui se tient droit face à l’obscurantisme. Dans sa vie humble, tout offerte aux autres, dans la force d’âme des sœurs de Saint-Vincent-de-Paul tentant de dialoguer avec les assassins, les Français ont reconnu une part d’eux-mêmes. Cette part qui se retrouve dans notre texte, notre Déclaration, le fondement même de notre République. La République qui repose sur l’amour et le respect de l’humanité.

Chacun œuvre à cet idéal avec ses croyances, sa philosophie, sa morale. Lorsque c’est la foi qui soutient cet idéal, elle a toute sa place dans la République. C’est pour cela que la République garantit la liberté de croire comme celle de ne pas croire. C’est pour cela qu’elle protège les lieux de culte et les représentants des  religions. La République n’a pas à combattre une religion, ni à vouloir se substituer à elle. Elle œuvre chaque jour à ce que chacun puisse croire ou pas, dans l’intensité et l’intimité de sa foi, en homme libre. Mais chaque religion, dont les responsables sont ici présents, a à mener sa part de combat pour que jamais la haine, le repli, la réduction de ce que nous sommes, ne puissent triompher. C’est un combat long, il se mène chaque jour. Ici, vous l’avez emporté.

Car elle est là, et elle est là aussi la force de notre nation, dans cette capacité à entendre et faire siennes les paroles de charité que l’Eglise de France prononça voilà un an, à unir autour du corps supplicié d’un prêtre l’imam, le pasteur et le rabbin. Dans cette volonté de faire fructifier ce qui rapproche les Français, au lieu d’enfermer chacun dans sa chapelle. C’est cela ce que nous opposons à tous les fanatismes. Alors oui, il y a un an, vous avez donné cet exemple à toute la France. Et sans en diminuer l’horreur, je veux vous dire ici que le martyre du père Hamel n’aura pas eu lieu pour rien. Ce viatique sera la force de votre message, de votre dignité. Un an après, nous en discernons le sens et la leçon : c’est de nous avoir rendus chacune et chacun plus fidèles encore à ce que nous sommes, plus fidèles encore à ce qu’ils ont voulu abattre, plus fidèles encore à ce que nous ne concéderons jamais. » 

Discours des deux maires

Auparavant, le maire de la commune Joachim Moyse et le député Hubert Wulfranc, qui était maire de Saint-Etienne-du-Rouvray au moment de l’attentat, avaient pris la parole en insistant sur la nécessité de la transmission aux jeunes générations.


Joachim Moyse (Damien MEYER/AFP).

  • Joachim Moyse, nouveau maire PCF de Saint-Etienne-du-Rouvray :

« Il y a un an, la population stéphanaise se trouvait projetée dans le tourbillon des émotions. A l’incrédulité d’abord ressentie, se succédait l’effroi d’une réalité qui s’impose. Puis se mêlèrent tour à tour l’incompréhension, la colère, le chagrin, le dégoût. Dans un acte d’horreur, la vie de Jacques Hamel, prêtre catholique de la paroisse, citoyen engagé dans les relations humaines du quotidien, lui était enlevé. Une plaie béante venait de s’ouvrir, qui marque et marquera l’histoire de notre commune. Au-delà de l’immense douleur éprouvée ici, comme partout ailleurs il a fallu faire face. Faire face à la barbarie, à l’obscurantisme, au fanatisme, en restant debout. Le piège de ceux qui cherchent à diviser et à opposer, de ceux qui soufflent sur les braises de la peur et de la haine, ne s’est pas refermé. Parce que les Stéphanais sont fidèles à leurs valeurs.

Dans notre ville, la volonté de bien vivre ensemble est réelle. Et les solidarités sont tenaces. Elles s’inscrivent dans la continuité du vécu stéphanais, et dans un travail local permanent avec tous les acteurs de proximité. Le drame du 26 juillet 2016 conduit tous ses acteurs à se réinterroger. Citoyens, croyants ou non croyants, bénévoles associatifs, agents des services publics, tous ont réaffirmé la nécessite de consolider les conditions du vivre ensemble. […] Ils ont démontré ainsi toute l’utilité du service public local, notamment en mettant en place cette stèle, symbole de paix et de fraternité à la mémoire de Jacques Hamel. Cette œuvre consensuelle est aussi intemporelle et universelle. La déclaration des droits de l’homme qui y figure rappelle notre attachement aux valeurs républicaines qui sont les nôtres. […]

La cicatrisation sera longue. Mais le sang versé nous a renforcé dans notre irrésistible désir de mieux vivre en fraternité, pour qu’à jamais les Stéphanaises et les Stéphanais demeurent unis dans l’espoir et dans la paix. »

  • Hubert Wulfranc, député PCF de Seine-Maritime et maire de Saint-Etienne-du-Rouvray jusqu’en juillet 2017 :

« Peu de mots, Monsieur le président. Ceux de cette stèle qui ont animé l’espace-temps stéphanais depuis ce 26 juillet 2016, ici, sur notre territoire. Ces mots, ceux avec lesquels, bien qu’hébétés par le terrible coup porté, les Stéphanais ont réagi dès les premières heures, dans la dignité. Ces mots, au nom desquels nous avons tenu, comme les Français et bien au-delà tiennent toujours, avec intelligence. Ces mots, au nom desquels nous avons continué d’agir pour tisser et retisser plus profondément encore le lien social.

Ces mots s’offrent volontiers aujourd’hui à Jacques Hamel. Silhouette familière de notre vie quotidienne hier, il appartient aujourd’hui à notre ligne d’horizon. Nous le croyons, nous le pensons. Merci, Monsieur le président, d’avoir voulu être le témoin de ce chemin d’avenir emprunté ici avec ténacité et discrétion. Voyez-vous, il nous tarde de voir les premières classes, les premiers enfants, avec leurs maîtres et leurs maîtresses, prendre possession des lieux. Il nous tarde de voir ces premières heures d’enseignement, comme il nous tarde d’entendre leurs rires, leur espièglerie, leur insouciance, parfois leur inquiétant silence. Il nous tarde en quelque sorte de regarder leur liberté, sous les auspices de Jacques Hamel. »

PS. Je n’ai pas trouvé le sermon ou discours de l’évêque. Je sais seulement qu’il en a profité pour insérer dans son intervention une condamnation de l’avortement !!! Comprenne qui pourra !
Je@n

Missionnaires en Afrique et papa !

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Un film à paraître en Belgique sur la Télé le 27 juillet 2017. « Mémoires de missionnaires » – « Des itinéraires personnels  » réalisé par Delphine Wil, la petite-fille du Père missionnaire.

Félix Marcel découvre l’Afrique en 1934. Il est alors jeune prêtre ordonné. Trente ans plus tard, il en revient, marié et père de 5 enfants.

A partir de nombreux carnets de notes qu’il a laissé, Delphine Wil, sa petite-fille, journaliste et photographe, entreprend un voyage entre la Belgique et la République Démocratique du Congo, sur les traces de ces missionnaires marqués à tout jamais par leurs expériences africaines.

« Beaucoup d’enfants de missionnaires n’ont pas été reconnus, ils sont restés sans père pendant des années et ont été abandonnés du jour au lendemain », explique la cinéaste. D’autres missionnaires ont quitté les ordres pour assumer leur famille et sortir du célibat imposé

Delphine Wil retrace l’histoire de la colonisation belge au Congo à travers le prisme de l’évangélisation. Les derniers témoins de l’époque livrent le destin étonnant et méconnu de ces hommes d’église qui se sont exilés au bout du monde pour porter la bonne parole. Leurs témoignages offrent un éclairage étonnant sur cette période.

Missionnaire et papa
mémoire 1
Missionnaire et papa

DE L’EAU ET LA JUSTICE POUR GAZA. Appel à signer

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DE L’EAU ET LA JUSTICE POUR GAZA

Pour exiger la levée du blocus israélien de Gaza, qui expose, en ce temps de canicule et de réchauffement climatique, des milliers d’habitants au supplice de la soif, le groupe «Solidarité avec Gaza» du Centre pastoral Saint-Merry lance une pétition qui sera adressée aux responsables politiques français et européens, ainsi qu’aux responsables catholiques. Merci de la signer et de la faire signer par votre entourage et vos réseaux en indiquant votre prénom, votre nom, et éventuellement votre appartenance à l’adresse : saint-merry.contact@orange.fr avec la mention « pétition pour Gaza »
Nous, femmes et hommes de justice et de paix :

INQUIETS de la situation critique de la population de la Bande de Gaza (Palestine), en raison du blocus israélien, et plus particulièrement du rationnement de la production d’électricité, qui entraîne la mise hors service des pompes à eau, des puits et des installations de dessalement d’eau de mer, provoquant une grave pénurie d’eau avec toutes les conséquences sanitaires et vitales que cela implique ;

CONSCIENTS que les dissensions politiques entre le Hamas et l’Autorité palestinienne, aggravées par les pénuries et les frustrations engendrées par un blocus qui dure depuis dix ans, s’exercent au détriment de la population de Gaza, et qu’elles amoindrissent les perspectives d’une paix juste et durable dans la région ;

PRÉOCCUPÉS par le caractère de punition collective, interdite par le droit international et contraire aux valeurs chrétiennes et humanistes, de ce blocus israélien et des incursions militaires qui s’y rattachent ;

INSTRUITS de la décision de la Cour pénale internationale du 19 novembre 2016, qui confirme le statut de territoire occupé de la Bande de Gaza (au même titre que la Cisjordanie, Jérusalem-Est et le plateau du Golan), en dépit de l’évacuation israélienne de 2005, et cela « en raison de la portée et du degré de contrôle qu’Israël a conservés sur le territoire de Gaza » ;

RÉVOLTÉS par l’impunité internationale dont jouit l’Etat colonial israélien depuis des années, rare pays qui soit autorisé de fait à ne pas appliquer le droit international, et par la faible couverture médiatique dont bénéficie en France et en Europe le drame du peuple palestinien, notamment celui de Gaza ;

PERSUADÉS, conformément à l’Evangile, que ce que nous faisons aux plus petits d’entre nous (ici les Palestiniens de Gaza), c’est au Christ Jésus que nous le faisons, et que la question existentielle de l’Evangile (« Qu’as-tu fait de ton frère ? ») nous invite à mettre en application les bonnes intentions égrenées régulièrement lors de nos prières et de nos célébrations ;

INSPIRÉS par les efforts déployés par le pape François pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, à travers la condamnation claire de l’occupation et de la colonisation de la Palestine, et la récente reconnaissance par le Vatican de l’Etat de Palestine dans ses frontières d’avant la guerre de juin 1967 (Cisjordanie, Jérusalem-Est, plateau du Golan et Gaza) ;

DÉSIREUX de répondre de façon concrète et réaliste aux messages régulièrement transmis par l’association des chrétiens de Palestine Sabeel, dans ses « vagues de prière » hebdomadaires, dénonçant les dégâts commis par la politique israélienne d’occupation et de colonisation ;

SENSIBLES également aux alertes qu’envoie régulièrement Ziad Medoukh, directeur du Département de français de l’université al-Aqsa de Gaza et du Centre de la paix de cette université, qui œuvre avec courage pour insuffler une culture de résistance non-violente aux jeunes de Gaza, selon les préceptes de Gandhi ;

Nous demandons :
• aux autorités françaises et européennes :
– 
qu’elles agissent vigoureusement pour la levée du blocus de la Bande de Gaza, illégal au regard du droit international, qui étouffe deux millions de Palestiniens depuis dix ans et risque de provoquer une catastrophe humanitaire dont nous refusons d’être les complices ;
– qu’elles exigent de l’Etat colonial d’Israël qu’il assume ses obligations de puissance occupante, telles que définies par les Conventions de Genève auxquelles il a souscrit, et qui consistent notamment en l’obligation d’assurer des conditions de subsistance décentes aux populations occupées ou assiégées ;
• aux médias écrits et audiovisuels :
– qu’ils rendent compte plus largement et plus objectivement de la situation dramatique des Palestiniens et des Gazaouis en particulier ;
• aux autorités catholiques :
– qu’elles informent davantage et mieux leurs fidèles des appels à l’aide des chrétiens de Palestine, tels qu’ils apparaissent notamment dans les textes et les « vagues de prière » de l’association des chrétiens de Palestine Sabeel.
Paris, le 1er juillet 2017.

Cette pétition est ouverte à la signature de tous, chrétiens ou non, particuliers ou institutions, sur :
saint-merry.contact@orange.fr

Signataires (par ordre alphabétique)
Les personnes dont le nom est suivi d’une astérisque * se sont désignées comme membres du Centre pastoral Saint-Merry.

Marie-France André
Jesús Asurmendi*
Marie-Jo Audollent*
Guy Aurenche, avocat honoraire, ancien président de l’ACAT et du CCFD-Terre Solidaire
Blandine Ayoub*
Yvonne Badbor*
Claude Baehrel*
Martine Balbaud
Jean-François Barbier-Bouvet*
Laurent Baudoin*
Sylvie de Bengy*
Emmanuel de Benoist
Bruno de Benoist*
Marie-Hélène de Benoist*
Mireille Berbonde*
Michel Bilis
Colette Billet*
Anne-Marie Boulet-Guesdon
Jean-Jacques Bouquier*
Danielle Bourdeau*
Michel Bourdeau* Equipe pastorale
Jacqueline Casaubon*
Gérard Cattalano
Marie-Laurence Cattalano*
Joëlle Chabert-Choisnard
Catherine Charvet*
Alain Clément*
François Corpet*
Gwénaëlle Corrège
Olivier Coutor*
Aline Curioni*
Michèle Dauger*
Marie-Madeleine David
Colette Deffontaines*
Jacques Denantes*
Elisabeth Descours*
Daniel Duigou* Equipe pastorale, curé de Saint-Merry
Philippe Eymann
Sylvie Faye*
Charles Fournier*
Thérèse Garnier*
Françoise Gaudeul*
Anne-Valérie Gentil
Vincent Glatigny
Myriam Glorieux* Equipe pastorale
Maria-Cecilia Gómez-Pinilla*
Sophie Goulard
Marianne Grilhé*
Isabelle Guiheneuc*
Henriette d’ Harcourt*
Sylvie Horguelin
Marie-Louise Hugon*
Marie-France Hugot
Marie-Thérèse Joudiou*
Jeannette Jouvie*
Jacques Jouvie*
Claire Jullien
Bénédicte Landon
Elena Lasida*
Marie-José Lecat-Deschamps*
Jean Legac
Jacqueline Legac
Francine Leroy
Dominique Levenez
Anne Lhopital*
Fred Lucas
Gaby Lucas
Sophie Marquès
Perrine Marquès
Marie-Geneviève Massiani
Pierre Mathivet*
Marie-Antoinette Maugeais*
Danielle Mérian*
Michel Micheau*
Patrice Morin*
Françoise Moyen
Dominique Moyen
Mamie Neel*
Jean-Marc Noirot*
Damien Pasquier-Desvignes*
Mohamed Paz
Colette Pelé
Joaquim Pereira-Sousa*
Jacqueline Pereira-Sousa*
Robert Picard*
Marie-Jeanne Plane*
Geneviève Poitou*
Chantal Portier
Claire de Ramecourt*
Gerardo Ramos*
Jacqueline Remy
Anne René-Bazin*
Denis Roger-Machart
Martine Roger-Machart*
Marguerite Rousselot*
Henri Salaun*
Lucie Salaun*
Anne Samouel
Henri Simon
Marine Toullier
Marie Verrier
Jean Verrier, universitaire
Raphaël de Villers

 

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et je pense que vous ferez suivre !

C’est l’histoire d’un automobiliste qui tombe en panne. Jusque-là, rien d’original.
Mais voilà quelqu’un qui s’arrête spontanément pour l’aider à résoudre son problème.
Et c’est là que ça se complique…
Je vous laisse lire la suite.

Comme quoi la confiance s’accommode mal
avec les préjugés !

http://www.youtube.com/embed/WO5SjSDjUO8?feature=player_detailpage